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Marianne

Lola Lafon, élégante trash

Rédigé par Anna Topaloff

Révélée en 2003 avec le roman trash Une fièvre impossible à négocier, l’écrivain et chanteuse Lola Lafon squatte à nouveau les rayons des librairies avec De ça je me console.

Anticonformiste et volontiers politiquement incorrecte, Lola Lafon a tout pour être la nouvelle Virginie Despentes des lettres françaises. Sa critique de la bonne conscience des bobos vaut son pesant d’or: «Et on se roulait un joint en bout de table, soucieux de ce préoccupant manque d’intelligence révolutionnaire», raconte-t-elle en évoquant les dîners parisiens pendant les émeutes d’octobre 2005… Iconoclaste, Lola Lafon refuse pourtant d’être associée à l’extrême gauche, ces naïfs qui croient aux vertus de la «manif», alors que, comme elle dit, «en manifestant si proprement et en marchant au pas, encadrée par des CRS, je venais d’admettre au visage des ennemis à combattre que je m’inclinais». Mais – et c’est là sa force – Lola Lafon sait aussi faire preuve d’élégance, notamment lorsqu’elle parle de sa passion pour la danse, «la moindre des politesses quand on est vivant»… Rebelle et gracieuse, Lola Lafon impose son style

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