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Entretien avec Lola Lafon

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Cette semaine, nous sommes chez Véronique, à Schaerbeek. Elle accueille Lola Lafon pour La petite communiste qui ne souriait jamais, paru chez Actes Sud. Elle écoutera les coups de coeur de Michel Dufranne et de Laurent Dehossay, puis tout le monde se penchera sur le dernier roman de Dominique Fernandez, On a sauvé le monde, paru chez Grasset.

Véronique est libraire, elle a ouvert la librairie Cent Papiers à Schaerbeek, en 2012, après une carrière dans l’analyse médiatique en France. Ses parents n’étaient pas des lecteurs, mais elle dit qu’elle est née avec un livre entre les mains. Son premier choc littéraire, c’est Marguerite Duras qui le lui a procuré. Ensuite, il y a eu Goethe puis Scott Fitzgerlad. Aujourd’hui, elle est très éclectique dans ses choix et pioche d’un continent à l’autre, à la recherche d’univers littéraires singuliers.

Lola Lafon est d’origine franco-russo-polonaise. Elle a été élevée tant à Sofia et à Bucarest qu’à Paris. D’abord intéressée par la danse, cette féministe engagée commence à publier ses nouvelles à la fin des années 90. Elle signe son premier roman chez Flammarion en 2003. Elle est aujourd’hui passée chez Actes Sud. Elle mène parallèlement une carrière dans la musique et a déjà sorti deux albums.

Tout le monde n’a pas oublié la prodigieuse gymnaste roumaine Nadia Comaneci, entrée dans l’histoire lors des Jeux Olympiques de 1976. La narratrice du roman entreprend d’ailleurs d’écrire son histoire. Et le lecteur de La Petite Communiste qui ne souriait jamais entre à la fois dans cette biographie plus ou moins rigoureuse, et dans les méandres de la pensée d’une narratrice qui ne cesse de mettre en doute l’histoire officielle de cette idole pop à qui l’on ne pardonna pas de grandir.

Dans On a sauvé le monde, Dominique Fernandez reprend tous les éléments qu’il a distillés durant plus de cinquante ans de carrière pour en faire un vaste roman d’apprentissage situé dans les années trente. Romain, jeune historien de l’art passionné par Nicolas Poussin, va d’abord faire son apprentissage à Rome, sous Mussolini, avant de tomber fou amoureux d’Igor, jeune Russe blanc qui a décidé d’épouser la cause communiste. Une passion qui mènera ces deux espions à la petite semaine jusqu’à Moscou.

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