Un prix pour promouvoir la littérature sportive et favoriser la pratique de la lecture
dans les quartiers populaires
Après la victoire de Paul Fournel en 2012 (Anquetil tout seul, Seuil) et de Jean-Emmanuel Ducoin en 2013 (Go Lance, Fayard), le jury du Prix Jules Rimet, présidé par Denis Jeambar, a couronné, le 4 novembre, dans l’enceinte du Red Star, à Saint-Ouen, Lola Lafon, auteure de « La petite communiste qui ne souriait jamais » (Actes Sud). Ce roman retrace le parcours de la roumaine Nadia Comaneci, fée gymnaste qui, aux JO de Montréal, en 1976, a émerveillé la planète entière. Toutes nos félicitations à Lola Lafon et à son éditeur pour cette pépite littéraire !
Le prix Jules Rimet se propose de célébrer la littérature sportive, française ou étrangère, sous toutes ses formes : roman, chronique, nouvelle, document. Créé par l’association Jules Rimet Sport et Culture, avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère et de Nes & Cité, il est doté de 5000 euros.
De Jules Rimet – fondateur du Red Star Football Club et père de la Coupe du monde de football – ce prix emprunte non seulement le nom mais le credo : le sport doit favoriser l’intégration sociale et ouvrir sur la culture. Comme les années précédentes, le prix a été l’occasion d’organiser deux ateliers d’écriture pour les jeunes du Red Star et de l’Olympique Lyonnais. Thème choisi par l’écrivain Hafid Aggoune : « La quatrième de couverture ». Une manière de découvrir l’objet livre et, à travers cette « promesse de lecture », de les inciter, à leur tour, à lire et à écrire. Le résultat est souvent bluffant comme en témoignent les « quatrième » qu’ils ont rédigées et que nous publions sur ce blog.
« Travailler le corps, éveiller l’esprit » disait Jules Rimet…
Renaud Leblond
Président de l’association Jules Rimet Sport et Culture