Bonjour,
J’ai lu votre livre.
Quand Pulp fiction est sorti, j’avais 18 ans. Je me souviens avoir détesté violemment. Toute la salle semblait surfer sur le 3ème degré et moi je prenais tout de face, c’était insupportable. Impossible de dormir après, tellement j’étais en colère. Je me revois faire du latin (j’étais en hypokhâgne) tard dans la nuit pour me calmer. N’ai plus jamais vu de film de Tarentino après.
Je me suis toujours sentie seule avec ce rejet.
A la Cinémathèque où je travaille (encore quelques jours), mes collègues me regardent aussi étrangement quand je dis que je ne peux pas voir un film de Peckinpah. Je croyais que c’était juste un différent cinéphilique et puis nous avons eu un conflit social. Et là aussi j’ai vu qu’on ne situait pas « l’insupportable » au même endroit.
Bonjour,
J’ai lu votre livre.
Quand Pulp fiction est sorti, j’avais 18 ans. Je me souviens avoir détesté violemment. Toute la salle semblait surfer sur le 3ème degré et moi je prenais tout de face, c’était insupportable. Impossible de dormir après, tellement j’étais en colère. Je me revois faire du latin (j’étais en hypokhâgne) tard dans la nuit pour me calmer. N’ai plus jamais vu de film de Tarentino après.
Je me suis toujours sentie seule avec ce rejet.
A la Cinémathèque où je travaille (encore quelques jours), mes collègues me regardent aussi étrangement quand je dis que je ne peux pas voir un film de Peckinpah. Je croyais que c’était juste un différent cinéphilique et puis nous avons eu un conflit social. Et là aussi j’ai vu qu’on ne situait pas « l’insupportable » au même endroit.
Chloé