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LA LAMPE (de poche)

Je ne suis pas là. Mais si géographiquement, je suis à Vauvert dans un studio prêté par les éditions Au Diable Vauvert, dans la pratique quotidienne je suis dans les pages.
Celles imprimées sur ma gauche, raturées, recouvertes de post it ( quatre couleurs, pour m’y retrouver. Une par personnage important)
Celles sur l’ordi, en train de devenir des pages justement et celles qui restent en attente dans deux cahiers différents.
Certains jours, écrire est comme (je ne sais plus qui disait ça) rouler tous phares éteints sur une petite route de campagne, la nuit.
Cette colère, cette peine quand on constate que les mots restent morts, quand aucun vertige ne fait passer les heures, qu’on ne voit rien.
Puis on trouve une lampe de poche quelque part, en plus elle n’a pas dû servir depuis les années 70, mais quand on éclaire derrière soi, là où pensait qu’il n’y aurait rien, on trouve un espace de mots qui respirent, il suffit de poser sa main sur une branche de l’écarter et de mettre les pieds, avancer.
je continue (je pense à vous, ceux/celles qui lisent/liront)
lola

Bookmarquez le permalien.

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