Je voudrais recopier des passages magnifiques de « Une chambre à soi » de Virginia Woolf, que toutes les femmes devraient avoir lu
La (notre), place dans la musique dans l’écriture , toutes ces choses qui nous paraissent évidentes et qui bien évidemment sont épouvantablement récentes,
1928, Johnson, parlant des femmes qui s’essayaient à composer de la musique:
« Une femme qui compose est semblable à un chien qui marche sur ses pattes de derrière. Ce qu’il fait n’est pas bien fait, mais vous êtes surpris de le voir faire. »
je voudrais aussi dire quelques mots de la violence, des mots employés par tant d’hommes quand ils veulent exprimer une joie féroce, et pour une fois je trouve un sens à cette expression, une joie férocement triste:
(dans le métro, évidemment, au sujet d’un match de foot), deux types:
« on les a bien niqués, » « ah oui, on les a bien limés, « j’encule les espagnols' »
etc….
Tant que les hommes parleront de leur sexe comme d’une arme
Tant que les hommes parlent du sexe comme d’un moyen d’humilier l’autre
je suis celle-là,
Je suis aux aguets
en guerre
lola
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