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D’après Flammarion, ça parle de ça:

« Emile est morte, Emile est en train de mourir, son corps à 33° victime de mort subite, dans un  café elle est tombée. La narratrice, une danseuse qui ne danse plus, raconte son amie, sa presque-sœur dont le cœur s’est arrêté. Liées toutes les deux par une expérience muette, un viol qu’elles ont subi et une passion silencieuse, la danse classique, voilà deux ans qu’elles vivent au ralenti, endormies de peine et d’impuissance dans un pays grignoté de violences répressives après une Election.
Alors, mettant fin à ce sommeil mortifère, surgit la princesse charmante en la figure d’une fille croisée à la cinémathèque, qu’elles surnomment la Petite Fille au Bout du Chemin. Fille-oiseau fragile qui voue un culte à une féministe du siècle passé, Voltairine de Cleyre, fille-oiseau guettée par tous les « surveillants de la norme », psy, « ami », famille, au corps entouré de notices et de calmants qu’elle ne prendra pas…  La Petite Fille défait les fins et réintroduit des questions (« mais qu’est ce qu’on fait là ») là où il n’en avait plus. En compagnie de la narratrice, telles des voleuses de feu, elles reprennent la nuit, acharnées à ne pas laisser « les rois barbares », quels qu’ils soient, leur « couper les nerfs »…

 Un conte captivant, ode à l’imprudence, où l’esprit de révolte le dispute à la poésie et dont la morale pourrait bien être : « du danger de ne pas aller assez loin pour les oiseaux de sexe féminin »…

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